Skip to main content
All Posts By

massaki

Sirop

By Étudiants Entrepreneurs

Ary, co-fondateur de Sirop, le créateur de chatbots « adaptés à vos besoins »

En 2016, Ary se présente au Concours de la Meilleure Idée avec l’idée de développer une plateforme de crowdfunding social. Deux ans plus tard, c’est aux côtés de son associé Moez qu’il lance Sirop, le « Chatbot innovant et créatif propulsé par Facebook Messenger qui vous aide à trouver les bonnes adresses (restaurant, WC, fontaine etc.) ».

Il nous parle de son expérience entrepreneuriale, des premières étapes pour lancer leur projet, des obstacles surmontés et vous donne ses conseils !

« Sirop c’est comme un super pote, il te conseille toujours les meilleurs restos ».

www.siropbot.ch

Racontez-nous brièvement le projet avec lequel tu t’es présenté au concours de la meilleure idée, et comment tu en es finalement arrivé à Sirop.

L’idée était de développer une plateforme de crowdfunding social. Cette plateforme permettait à des étudiants d’aider une association, une cause ou un particulier dans le besoin contre des points, plus ils aidaient et plus ils pouvaient accumuler des points.
Ces points pouvaient être convertis en différents types d’avantages comme, par exemple, un ticket de concert, ou de cinéma, des bons de réductions dans des magasins partenaires, etc. Finalement, cette idée de départ et Sirop, le projet sur lequel je travaille maintenant (une startup créant des chatbots) ont un point en commun : ils étaient principalement destinés aux étudiants. Le déclic s’est fait quand on a compris qu’on pouvait aider les étudiants grâce aux nouvelles technologies comme le Machine Learning et le NLP et rendre l’expérience plus fun avec le chatbot Sirop.

Quelles motivations t’ont poussées à te lancer dans cette aventure ?

L’indépendance sans hésiter ! Ce qui m’a motivé aussi, c’était de réaliser un projet de A à Z qui me passionnait vraiment, tout en apprenant de nouvelles choses. J’avais le choix de continuer à travailler dans une entreprise, mais le challenge de développer un nouveau projet était plus fort. Aujourd’hui, je suis content d’avoir fait ce choix.

Quelles ont été les premières étapes pour lancer ton projet ?

La première étape était de tester notre idée auprès des nos amis pour obtenir des retours/feedbacks afin de pouvoir l’améliorer. Plus l’on s’adaptait à leurs besoins et plus le taux de rétention de nos utilisateurs était élevé. Grâce à cela le bouche à oreille s’est fait automatiquement ce qui nous a permis d’acquérir des nouveaux utilisateurs organiquement.

Quels obstacles as-tu dû surmonter au cours de ton parcours entrepreneurial ?

Au début je ne connaissais pas grand-chose au monde de l’IT. Ayant fait un cursus en économie (GSEM), je me suis rendu compte que j’aurai bien aimé avoir des cours en programmation ou en data science pour comprendre davantage le monde de la tech. J’ai rattrapé mon retard grâce à des articles, blog ainsi que des vidéos expliquant les différentes thématiques.

Ta meilleure rencontre dans cette aventure ? La pire ?

La meilleure rencontre reste avant tout celle avec mon co-fondateur et CTO lors d’un startup weekend il y a 3 ans ! Depuis nous sommes devenus de bons amis. C’est nos passions pour les nouvelles technologies et la nourriture qui nous ont poussé à développer SIROP, pour s’amuser.

Le meilleur conseil qu’on t’ait donné ?

« Fail fast », c’est un très bon conseil que j’ai pu entendre plusieurs fois et qui résume parfaitement « l’esprit startup ». C’est un concept qui permet de tester si une idée est bonne ou non sans crainte et en limitant au maximum les conséquences d’un échec. Chaque échec donnera naissance à un nouvel essai qui prendra en compte cet échec dans le but de trouver une réussite.

Ta meilleure rencontre dans cette aventure entrepreneuriale ? La pire ?

Ma meilleure rencontre est définitivement l’ensemble de mon équipe, avec qui j’ai noué des liens extrêmement forts. Je ne crois pas avoir de « pire » rencontre à raconter, mais les gérants de boite de nuit n’ont pas toujours été faciles à gérer !

Le conseil que tu donnerais à quelqu’un qui aimerait se lancer, mais n’ose pas (encore) ?

Au début, trouver des personnes qui partagent la même passion que vous. Parler de son idée auprès de son réseau afin d’obtenir des retours pertinents et finalement tester rapidement cette idée sans y investir trop de temps au début (Fail Fast). Mesurer vos résultats, si l’idée rempli vos premiers objectifs, continuer, sinon évaluer ce qui n’a pas marché et recommencer en testant différemment. Il faut partir du principe qu’il n’y a pas d’échec, que de l’apprentissage. J’ajouterai finalement que le fait de démarrer le plus tôt possible est un atout. Plus on est jeune et plus l’on tolère les risques. Entreprendre permet aussi de développer nos « soft skills » comme la motivation, la communication, le travail d’équipe ou même l’empathie. Des qualités indispensables aujourd’hui. Lancez-vous !

Un apriori qui s’est avéré vrai, ou faux, à propos de l’entrepreneuriat ?

Il faut avant tout être motivé et passionné par son projet avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Un apriori qui s’est avéré vrai car c’est un milieu qui n’est pas forcément facile. Si on est motivé pour les bonnes raisons, on aura plus de chance de réussite.

Qu’est-ce qui t’as motivé à participer au concours de la meilleure idée ?

Un ami m’en avait parlé, je me suis dit que c’était une belle opportunité d’essayer et d’obtenir des avis concernant l’idée que j’avais en tête à l’époque. J’ai pu avoir des bons retours.

Qu’est-ce que cette expérience t’a apportée ?

C’était ma première expérience dans le monde de l’entreprenariat. J’ai pu rencontrer d’autres personnes qui n’ont pas hésité à me donner des conseils.

Peux-tu résumer SIROP en une phrase ?

SIROP est un chatbot innovant (utilisant du Machine Learning et du NLP) avec lequel les utilisateurs peuvent converser pour trouver toute une palette de services autour d’eux, partout dans le monde.

Infinight

By Étudiants Entrepreneurs

Valentin, co-fondateur d’Infinight, le « TripAdvisor des fêtards »

Valentin a commencé à développer Infinight avec l’un de ses ami, Yannick, en 2017. Une année plus tard, la première application était lancée et le projet en bonne voie. Néanmoins, les deux comparses ont finalement opté de céder l’entreprise pour se consacrer à d’autres projets. Valentin nous raconte pourquoi, et l’expérience qu’il en a retirée !

www.infinight.com/

Raconte-nous le projet Infinight, et les motivations qui t’ont poussées à te lancer dans cette aventure.

Le projet a démarré en 2017, lorsque mon ami Yannick Bloem et moi avons constaté le manque d’une application pour le monde de la nuit permettant de trouver des idées de sorties de manière personnalisée. Ayant du temps à côté de nos études, nous avons décidé de nous lancer tête baissée dans l’aventure.

Quelles ont été les premières étapes pour lancer ton projet ?

Nous avons très vite complété notre équipe avec deux développeurs et nous avons tous apporté une (petite) somme d’argent pour nous permettre de supporter les premiers frais liés à l’application (faibles puisque nous la développions en interne). Une fois la charte graphique réalisée et le cahier des charges rédigé, nous avons commencé le développement à proprement parler et nous avons pu lancer une première version sur le marché une année plus tard. Cela étant dit, à refaire, je ferais tout le contraire de ce que nous avons fait en adoptant une démarche « lean startup » qui consiste à valider un certain nombre de choses avant de commencer.

Quels obstacles as-tu dû surmonter au cours de ton parcours entrepreneurial ?

Le premier obstacle était de ne pas être à plein temps sur le projet. Même si nous arrivions tous à dégager du temps à côté de nos études, l’avancement du projet était trop lent et cela impactait notre motivation sur le long terme.

Un deuxième obstacle a été notre jeune âge qui dégageait naturellement un manque d’expérience auprès des investisseurs potentiels, partenaires et clients. Cela couplé au fait que nous nous attaquions au marché du monde de la nuit, il était très difficile de convaincre les jurys des concours ou les investisseurs que notre projet avait un potentiel.

Pour quelles raisons as-tu choisi de ne pas poursuivre le projet Infinight ?

Pour résumer, c’est un concours de circonstances entre le départ de mon co-fondateur pour le Canada, une diminution progressive de la motivation face à des résultats pas suffisants à nos yeux et une envie de me consacrer à d’autres activités ! Nous sommes toutefois au milieu d’un processus de reprise de l’entreprise, afin que le projet perdure pour le plus grand bonheur de nos utilisateurs.

Tu es un peu un « serial-entrepreneur » : raconte-nous ton expérience dans les différents concours auxquels tu as participé.

Je ne sais pas si je dirais que je suis un serial-entrepreneur, mais il est vrai que j’ai eu plusieurs idées ces dernières années ; certaines que j’ai réalisées et d’autres non ! Au niveau des concours, j’ai notamment eu l’occasion de participer au Concours de la Meilleure Idée de l’Université de Genève à 2 reprises, au Grand Prix Entrepreneur, au prix IDDEA ou encore participer à la finale de l’incubateur MassChallenge. Ce que je peux affirmer c’est que chacun de ces concours m’a apporté quelque chose, ne serait-ce que pour gagner de l’expérience dans l’exercice du « pitch ». C’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres entrepreneurs pour créer des synergies et, last but not least, de tester/valider son projet face à un panel critique.

Qu’est-ce que cette expérience entrepreneuriale t’a apportée ?

En général, je pense que l’entrepreneuriat est une expérience positive, même dans l’échec. Cela permet de développer des compétences différentes de celles qui s’acquièrent dans le milieu académique (leadership, troubleshooting, relationnel, etc.). Cela permet aussi d’apprendre à se remettre en question, car on ne peut en général blâmer personne d’autre que soi-même lorsqu’on échoue.

Ta meilleure rencontre dans cette aventure entrepreneuriale ? La pire ?

Ma meilleure rencontre est définitivement l’ensemble de mon équipe, avec qui j’ai noué des liens extrêmement forts. Je ne crois pas avoir de « pire » rencontre à raconter, mais les gérants de boite de nuit n’ont pas toujours été faciles à gérer !

Le conseil que tu donnerais à quelqu’un qui aimerait se lancer, mais n’ose pas (encore) ?

Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de se lancer, car il y a si peu à perdre et tellement à gagner. Toutefois, je pense qu’il faut prendre le temps de faire les choses et surtout bien s’entourer d’entrepreneurs expérimentés qui vont permettre d’éviter de commettre des erreurs et d’économiser un temps précieux. Je pense que j’aurais pu gagner presque deux années de développement si j’avais rencontré certaines personnes plus tôt.

Un apriori qui s’est avéré vrai, ou faux, à propos de l’entrepreneuriat ?

Je pense que le cliché de l’entrepreneur qui travaille beaucoup est véridique, je n’ai encore jamais rencontré d’entrepreneurs à succès qui n’ont pas travaillé à 200% lors des premières années de leur projet. Par contre, je pense qu’il faut lutter contre cette idée qu’il suffit d’avoir une bonne idée et de travailler dur pour que cela marche. Les 80% des projets que j’ai eu l’occasion de découvrir ces dernières années (à travers différents concours) étaient à la fois des bonnes idées et portées par des personnes compétentes. Pourtant, je pense que moins de 10 % sont encore en activité aujourd’hui.

Des nouveaux projets en vue ?

Non pas spécialement, je me concentre aujourd’hui sur mon dernier semestre de mon master en droit et sur l’École d’avocature que j’attaquerai dès le mois de février. J’espère toutefois avoir l’occasion de retenter une expérience entrepreneuriale dans les prochaines années !

Chocolats du Monde

By Étudiants Entrepreneurs

Joris, co-fondatrice de Chocolats du Monde, le caviste du chocolat

Joris, passionné d’entreprenariat, pensait se lancer seul dans l’aventure Chocolats du Monde…c’était sans compter le destin qui lui a fait rencontrer Nicolas, passionné de chocolat, puis Sekandar, avocat épicurien.

Pensé en octobre 2017, puis lancé en avril 2018, les trois amis ont déjà participé avec Chocolats du Monde au Rallye du Chocolat de Genève et de Lausanne, ont organisé plusieurs dégustations chocolat-vin et chocolat-thé, ont lancé des « abonnements chocolats » pour découvrir chaque mois une nouveauté, et ils espèrent ouvrir une boutique-café cette année !

« Tombé dans une marmite de chocolat tout gamin: c’est ainsi que Nicolas explique sa passion dévorante pour le cacao (…) Il avait l’habitude depuis plusieurs années d’organiser des «apéros» chocolat à chaque fois qu’il changeait d’emploi. En octobre 2017, il rencontre Joris au Café Balzac, à Morges. C’est là que les deux compères, autour d’un chocolat chaud, décident de créer une cave à chocolat virtuelle où chacun, eux les premiers, pourraient s’approvisionner en plaques venues des quatre coins du monde » (Article complet à retrouver sur https://www.gaultmillau.ch/fr/les-news/des-tablettes-pour-les-fetes)

www.chocolatsdumonde.ch/

CHOCOLATS DU MONDE
le meilleur d’ici et d’ailleurs

Tel un caviste, nous vous proposons une sélection de tablettes de chocolat des meilleurs producteurs, des classiques aux plus originaux.

Wabisocks

By Étudiants Entrepreneurs

Marta, co-fondatrice de Wabisocks, une marque de chaussette responsable et engagée

Marta s’est lancée dans l’aventure entrepreneuriale aux côtés de sa sœur Estela, avec qui elle partage une passion qui les définit, celle de porter des chaussettes à motifs atypiques. « Nous avons eu envie de la partager. Plus qu’un accessoire de mode, c’est devenu le point de départ d’une réflexion, celle de se tourner vers un mode de vie plus responsable. De là, est née notre marque de chaussettes responsable et engagée : Wabisocks. Inspiré du principe japonais qui fait référence à la modestie éprouvée face à la nature, Wabisocks est le support d’un message de sensibilisation et de soutien à des causes durables qui nous tiennent à cœur. »
Toutes deux encore en études, Marta en management et Estela en nouveaux médias (Nuf, son nom d’artiste), elles ont su user de leurs connaissances pour lancer Wabisocks en novembre 2019, une année après avoir participé au Concours de la Meilleure Idée !

www.wabisocks.ch
Wabisocks est une marque de chaussettes à motifs inspirés de causes durables qui combine originalité, qualité et engagement. Les chaussettes Wabi sont un moyen d’encourager une réflexion, celle de se tourner vers un mode de vie plus durable. C’est pourquoi, nous vous proposons des chaussettes fabriquées en France et en coton biologique. En choisissant Wabisocks, vous soutenez une association qui défend les causes sélectionnées à la hauteur d’un don de 1 CHF par chaussette.

MykiStudio

By Étudiants Entrepreneurs

Massaki Chraiti et Myke Penseyres

Lauréate du Concours de la Meilleure Idée 2014, 2017
Projet : “eat&out”, "MykiStudio.ch"

eat&out

eat&out, c’est l’application mobile des étudiants genevois pour bénéficier des offres pour manger à midi et sortir le soir. Elle permet à ses utilisateurs de découvrir des nouveaux lieux à proximité des bâtiments universitaires et HES en économisant des sous grâce aux offres proposées. L’équipe organise également des événements étudiants et propose des deal disponibles toute l’année!
www.eatandout.ch

MykiStudio.ch

MykiStudio est une entreprise spécialisée dans la création de vidéo, site internet et élément de communication pour organisation et entreprise.
www.mykistudio.ch

Carte de fidélité digitale

By Étudiants Entrepreneurs

Sophia Reyes Mury et Emilie Gutzwiller

Lauréates du Concours de la Meilleure Idée 2018
Projet : “Carte de fidélité digitale”

Nous constatons que les cartes de fidélité prennent de la place dans le porte-monnaie lorsqu’on les accumule et on a tendance à les oublier. De plus, chaque magasin ou restaurant dispose de sa propre plateforme ou de son propre programme de fidélisation.
Nous proposons donc de digitaliser les programmes de fidélisation des restaurants pour diminuer l’utilisation des cartes en papiers.
Grace à cette digitalisation, nous allons libérer les porte-monnaie des cartes de fidélité cartonnées et faire bénéficier les utilisateurs des points de fidélité sans ne jamais plus oublier sa carte de fidélité. Par ailleurs, la plateforme centralisée permet un accès direct à toutes les informations des restaurants (emplacement, liens site web et/ou réseaux sociaux).

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer au concours de la meilleure idée ?

Après plusieurs brainstormings sur notre idée d’application de carte de fidélité digitale, nous nous sommes mises au défi de présenter notre idée au concours de la meilleure idée pour voir si notre projet intéresserait réellement les gens. C’était une façon de valider notre idée auprès d’experts du monde de l’entreprenariat et de commencer le projet si nous avions le retour attendu, ce qui a été le cas.

Pouvez-vous nous présenter votre projet ?

Vous est-il arrivé de collectionner les cartes de fidélité de restaurateurs ? Avez-vous votre portefeuille qui déborde de ces cartes de fidélité ? Oubliez-vous, ou perdez-vous vos cartes de fidélité ?

C’était notre cas : trois étudiants et jeunes gradués fraîchement arrivés sur le monde du travail qui mangeaient souvent en ville les midis, et qui accumulaient donc les cartes de fidélité. On en avait parfois tellement qu’on ne les prenait pas toutes à la fois, et on finissait par ne jamais avoir notre produit offert. De là est venue notre idée : pourquoi ne pas digitaliser ces cartes, créer une application pour smartphone pour les avoir toutes au même endroit et toujours sur soi, sans que cela ne prenne de la place ?

Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté et quelles sont vos prochaines étapes ?

Nous avons découvert le monde de l’entreprenariat et avons été surpris par l’accueil et la bienveillance des personnes rencontrées. Chacun est prêt à donner de ses conseils lorsqu’on explique notre idée et cela permet d’appréhender les choses sous de nouvelles perspectives. Les séances de formation de suivi du concours organisées par UNITEC étaient intéressantes et permettaient aussi de garder le lien avec les autres participants du concours et de prendre des nouvelles sur l’avancement de leurs projets.

En ce qui concerne notre projet, nous sommes en phase de développement de notre application.

En quoi le prix du concours (starter membership à Impact Hub Genève) vous a-t-il été utile pour votre projet ou votre parcours entrepreneurial ?

L’espace de coworking nous a permis de nous retrouver pour travailler sur notre projet, que ce soit pour faire des calls à distance ou brainstormer autour d’un café. L’ambiance est très détendue et on s’y sent à l’aise. De plus, cela nous a permis d’agrandir notre réseau.

Et pour finir, pouvez-vous résumer votre parcours et votre projet en une phrase ?

De l’abstrait (idée) au concret : l’innovation de notre projet de cartes de fidélité digitales nous fait baigner dans le monde de l’entrepreneuriat.

Marketplace de mode équitable

By Étudiants Entrepreneurs

Camille Burki

Lauréate du Concours de la Meilleure Idée 2018
Projet : “Ultimate Dresscode”

Le projet vise à créer une plateforme de mode équitable. La première étape consiste à la mise en ligne d’un site internet et à la création d’un magazine en ligne qui ressemblerait à un magazine de mode traditionnel. La focalisation se fait sur la mode équitable, mais dans le luxe/le style avec des conseils, des éditoriales, etc. Le but étant de mettre en avant le style, mais en restant dans des marques équitables. Le magazine serait comme “Vogue” mais focalisé sur la mode équitable. Il permettrait aux client-e-s qui souhaitent faire un peu plus attention à ce qu’ils-elles achètent de trouver des options stylées et des conseils pour acheter mieux. Le monde de la mode équitable est en plein développement. On voit cela également chez de grandes enseignes comme H&M qui ont des collections “conscious”. Néanmoins, il souvent manque des informations pour des options stylées, de qualité et de luxe (high-end).
Par la suite, la plateforme offrirait directement des produits aux client-e-s et une application serait mise en place pour cela.

Qu’est-ce qui t’as motivé à participer au Concours de la meilleure idée ?

J’avais un projet en tête et j’ai pensé que ça pouvait être une bonne idée de voir ce que les autres en pensaient. C’était aussi une belle occasion de s’entraîner à parler en public. De plus, comme nous n’avions que 3 minutes pour présenter, cela permet de mettre son idée au clair et de pouvoir identifier ce que c’est exactement que l’on veut offrir comme service/produit.

Peux-tu nous présenter ton idée ?

Mon idée de base était de créer un magazine de mode en ligne qui mettrait en avant la mode équitable, mais de manière stylée et esthétique. Un peu comme Vogue. Je trouvais qu’il manquait ce côté esthétique qui donne envie et il y a de plus en plus de marques équitables qui entrent sur le marché qui sont très tendance et dans l’air du temps. C’est aussi l’occasion de montrer que la mode équitable ne doit pas être hippie ou minimale. Ce qui m’a motivé était mon intérêt pour la mode, mais aussi un souci de changer cette industrie qui est très polluante et traite ses travailleurs de manière inhumaine.

L’idée depuis le concours a un peu évolué et c’est maintenant une marketplace où l’on peut directement acheter des vêtements, mais l’idée de base d’un webzine reste et sera mis en avant aussi sur le site.

Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté et quelles sont tes prochaines étapes ?

Participer au concours de la meilleure idée a été un tremplin génial pour mon projet. Tout d’abord, cela m’a donné un énorme boost de motivation et de confiance. De plus, voir que l’idée plaît a été une récompense inestimable. Cela m’a également permis de me faire des contacts et d’apprendre encore plus de choses au travers des séances qui ont suivi le concours. J’ai par la suite également participé à d’autres événements telles que le startup weekend et le fashion hakathon, je n’y aurais sûrement pas participé si je n’avais pas présenté mon idée auparavant au concours de la meilleure idée. J’ai ainsi été immergé dans le monde de l’entrepreneuriat que je ne connaissais pas du tout avant.

En quoi le prix du concours était utile pour ton projet ou pour ton parcours entrepreneurial ?

Le prix a été une belle opportunité pour moi de présenter et discuter de mon projet avec quelqu’un qui a déjà beaucoup d’expérience dans la création de projets et qui coach de nombreuses personnes. Encore une fois, c’est aussi un bon moyen de se faire des contacts et d’apprendre plus de choses sur l’entrepreneuriat. La coach m’a ouvert l’esprit et permis d’implémenter de nouvelles idées pour la plateforme telle qu’un modèle de freemium pour les marques.

Pour finir, peux-tu résumer ton parcours et ton projet en une phrase ?

C’est une marketplace de mode équitable qui allie le style, le luxe et l’éthique. (Sustainable fashion marketplace allying style, luxury and sustainability)

Pour suivre l’avancée du projet de Camille, rebaptisé ESSCODE Studio, rendez-vous sur sa page instagram @esscodestudio et son site internet www.esscodestudio.com